Cette édition du Festival de cinéma de Douarnenez  invite à découvrir une nouvelle génération de cinéastes témoins des cultures autochtones d’Amérique du Nord. En regard, le festival présente une sélection de films de Bretagne pilotée par l’association Daoulagad Breizh. On y trouve des documentaires de création : 47° Nord, d’Elodie Ferré (sur le travail dans les marais salants) ; Enez, d’Emmanuel Piton (une poésie fimée sur l’Ile de Sein) ; Et en plus ils dansent, de Kenan an Habask et Thierry Salvert (témoignages d’homosexuels sur les cercles de danse bretonne) ; Juste Charity, de Floriane Devigne (une Nigériane, contrainte à la prostitution à Nantes, dénonce ses proxénètes) ; La vie totale, de Samuel Poisson-Quinton (sur l’artiste-peintre Francine Guillon, de Groix) ; Re ar Menez, de Dounia Wolteche-Bovet (mobilisation dans les Monts d’Arrée contre un pylône 4G) ; Tisseurs de colères, d’Aurélien Blondeau (sur la continuité des luttes sociales). Fictions : Les Algues maléfiques, d’Antonin Peretjatko (en Bretagne, les victimes des algues vertes deviennent zombies) ; Les garçons dans l’eau, de Pawel Thomas-Larue (une rencontre entre jeunes trans sur la côte bretonne) ; Les Reines du mambo, d’Hélène et Marie Rosselet-Ruiz (des jumelles vident la maison familiale suite au décès de leur mère) ; Lucienne dans un monde sans solitude, de Geordy Couturiau (anticipation sur un monde qui a fait disparaître la solitude amoureuse) ; Tom veut rentrer, d’Arthur Bacry et Marianne Gaudillère (un père et son fils, sourds, partent en vacances en stop). Animation : Eté 96, de Mathilde Bedouet, Jouir (en solitaire), d’Ananda Safo. Expérimental : La Fuerza de los elementos, d’Isabel Pérez del Pulgar.

Voir le programme complet du festival ici.