Landivisiau, jusqu’au 7 avril 2024. De hauts totems se dressent à l’entrée de l’Espace Lucien-Prigent, leur corps évidé révélant les courbes internes de ces anciens troncs de pin douglas, ou bien découpés en empilements de coupes dentelées. Ils sont noircis calcinés, parfois durs, mais pas sinistres. La sculpture de Philippe Pousset est tendue vers l’envol, à l’image des grandes paires d’ailes ou d’une algue qui ondule. Il y a de la fougue, de l’élan vers les airs, le plaisir du frémissement de la flamme ou de l’eau. A travers les représentations organiques (plume, carapace, aigle…) ses formes ouvrent à la liberté de l’espace naturel. Né en 1963 à Orléans, Philippe Pousset est installé au Pays de Redon. Ebéniste de formation (il crée aussi des meubles), il a fait ses premiers pas en sculpture en 2009 alors qu’il vivait au Maroc.

Philippe Pousset avait remporté le prix du salon de sculpture de Landivisiau en 2023. Voir l’article paru dans DRU. Chaque année le lauréat bénéficie d’une exposition à l’Espace Lucien-Prigent.

Voir la galerie de Philippe Pousset sur son site internet.

Se poursuit également le 35è salon de sculptures à l’Hôtel de Ville, avec une quarantaine d’artistes représentés, et, hors les murs, deux œuvres de Laetitia-May Le Guélaff et Vincent de Monpezat.