Le salon de sculpture de Landivisiau a rouvert ses portes et vient d’attribuer son premier prix à Philippe Pousset. Il y présente trois totems en pin douglas à la surface calcinée. « C’est pour leur protection car je les fais pour rester dans un jardin et aussi parce que quand je brosse le bois, des dessins se forment avec le nervurage. C’est une découverte presqu’à chaque fois ». Philippe Pousset, né en 1963, s’est installé voici un an à Redon. Un choix familial après le Calvados. « Je circule pas mal pour faire des symposiums et sculpter un peu partout. Redon offre des facilités de réseau routier ». Ebéniste de formation, Philippe Pousset a commencé à sculpter alors qu’il se trouvait au Maroc, en 2009. « Il me fallait un peu plus de liberté. Je fais encore du meuble, toujours assez atypique, comme des tables en forme de feuilles, des troncs d’arbres sculptés pour une bibliothèque… » Philippe Pousset (voir son site)n’est pas un sculpteur figuratif, mais son inspiration vient principalement des végétaux et des animaux et ses formes en conservent un caractère organique. En tant que premier prix, il occupera l’espace culturel Lucien Prigent de Landivisiau l’année prochaine, pour une exposition personnelle. Celle de cette année est consacrée à Daniele Bragoni qui présente ses marbres en vagues ondulatoires. L’étage du centre culturel est partagé entre les œuvres de Cécile Bourdais, artiste « détritivore », et celles de Federica Nadalutti. On peut voir également une installation de land art de Pascal Giudicelli dans le ruisseau du parc Kreac’h Kelenn. Quant au salon, il présente plus d’une centaine de sculptures de 42 artistes.

Cet ensemble est organisé chaque année par le service culturel de Landivisiau, accompagné par l’association Sculpteurs de Bretagne dont les exposants du salon sont des adhérents.