Premier album magistral
pour le compositeur morlaisien

Coup de maître pour le premier album du Morlaisien Blutch. Baptisé Terre promise, il se situe dans l’univers électro avec ses rythmiques binaires de rigueur, mais il est avant tout une composition romantique et un hommage à ces recoins fabuleux du Finistère nord qui ont bercé son adolescence. Ainsi le titre Sables blancs inspiré par une plage Locquirec, synonyme pour lui du sentiment de liberté. « Clin d’oeil à cette période formidable, où je commençais à faire de la musique, et à ces merveilleux levers de soleil entre copains et copines, après une nuit de fête, les pieds dans le sable », raconte-t-il. L’album est joyeux et complexe, élaboré d’une multitude de détails sonores. Blutch réussit à faire partager son ravissement pour chaque petite trouvaille qui vient s’intercaler dans les boucles mélodiques. Cela ne donne pas forcément envie de danser, mais on entre en Terre promise avec facilité, même pour les non fans d’électro. Blutch, alias Julien Porhel, a voulu en placer beaucoup. Les plages sont courtes et on aimerait parfois se laisser bercer plus longtemps par les chœurs du titre Terre Promise, le piano de Les Bois, les sonorités vieux synthé de Remparts (ceux de Brest). Blutch est fier à juste titre d’avoir consacré 4 ans à cet album, accompagné par Astropolis et les scènes de musiques actuelles La Carène à Brest, Antipode à Rennes, Echnova à Vanners et Hydrophone à Lorient.

Blutch

Dans le même style, vous aimerez aussi

Une traversée avec Youn Kamm

Le trompettiste, chanteur et compositeur Youn Kamm vient de sortir son album baptisé Trei[z]h où des mélodies traditionnelles bretonnes sont emportées dans un jazz symphonique.

Le guitariste et sonoriste brestois vient de sortir l'album Sonar Tapes. Les mélodies pop y sont imprégnées de l'atmosphère étrange des fonds marins car Le musicien participe à une expérience art-science avec un laboratoire de recherche sous-marine.

Le violoncelliste rennais Numa Lokeni sort un deuxième album, Pieces of Rising, où il chante davantage et entraîne son instrument dans des forêts sonores tantôt joyeuses, tantôt inquiétantes, par un empilement des boucles sonores et des percussions électro.