A Nantes, jusqu'au 9 septembre

Artistes et scientifiques ont en commun de vouloir saisir l’énergie de la matière, isolée dans des espaces infiniment vastes et obscurs. Sophie Keraudren-Hartenberger s’est lancée dans cette quête depuis plusieurs années, captivée par l’analogie entre visions cosmiques et plongées dans le microcosme de la matière minérale. A la Galerie Mira, sous le titre Infiniment(s), ses résultats prennent la forme de grandes peintures acryliques où des étoiles symétriques scintillent sur un ultra-noir, représentant en réalité des cristaux. Ce sont aussi de grandes photos sidérales contrecollées sur aluminium, des dessins de Vénus qui apparaît comme enveloppée par ses gaz ou encore des sculptures lumineuses en verre soufflé avec incrustation d’éclat de galène. Cette exposition qui est inscrite dans la programme du Voyage à Nantes, est la poursuite d’une recherche initiée avec le Laboratoire de Planétologie et de Géosciences de Nantes Université. 

Née en 1990, Sophie Keraudren-Hartenberger (voir son site), a été diplômée en 2016 de l’école supérieure des Beaux-Arts de Nantes, ville où elle vit et travaille aujourd’hui. Elle a participé cette année au festival de la jeune création à Paris.

La Galerie Mira a été créée en 2015 par Eva Borgnis Desbordes et Oscar Pignon Armada et se dédie à l’art et l’artisanat contemporain.

Sophie Keraudren-Hartenberger