Le fil de fer est devenu l’outil principal des créations de Pascale Legay, sculpteure qui aime construire des courbes, des enlacements, des corps en mouvements à partir de ce matériau. Basée à Betton près de Rennes, elle a opté ces dernières années pour les œuvres en grand format destinés à être présentées dans l’espace public, les parcs et jardins. « L’idée me plait de dépasser de cette façon la barrière de la galerie. D’autant plus avec la période de covid où les engagements en intérieurs étaient annulés. Et puis, je me sens connectée avec la nature, je me sens bien avec les arbres, les feuilles. Les sculpteures répondent à cette énergie du vent, de l’air… Pascale Legay qui n’a pas de formation académique, mais a appris auprès de différents professionnels, revendique aussi une approche féminine de la sculpture, à la recherche d’une essence « qui a une sacralité » et où elle elle mêle l’équilibre, la fragilité, la solidité droiture flexibilité, le mouvement, la rondeur…

Pascale Legay participe à plusieurs expositions collectives cet été en Haute Bretagne. Ses œuvres sont présentes dans le parc de l’Abbaye de Léhon, près de Dinan. Elle est l’une des artistes de l’exposition L’Art dérive, le long du canal d’Ille-et-Rance au départ de Hédé, organisée par l’association L’Art aux champs. On la retrouve encore à La Chapelle de Brain, près de Redon pour l’exposition collective propose par l’association L’Emoi des arts, aux côté de Lisa Vanho, Maruen, Nathalie Pitel, Claudie Baran et Baõ.