A Brest, le 17 novembre dans le cadre du festival Invisible

Peau des femmes est une performance présentée comme une recherche sur les métamorphoses et les mutations que rencontre le corps des femmes. Elle est proposée au festival Invisible, à Brest, par une femme de théâtre, Leonor Canales et une plasticienne, Odette Picaud. La première porte en nom d’artiste un patronyme trouvé dans une boîte à chaussures échouée dans une décharge, autour de laquelle gisaient de vieilles photos, du courrier, des gants et divers documents. Depuis, elle collectionne les vestiges du passé et en particulier les poupées, qu’elle transforme, à force de couture et d’imagination, en fétiches, attrape-rêves et personnages fantastiques. Voir ici sa galerie, qu’elle décline parfois en processions et installations. Elle expose, jusqu’au 15 novembre, au centre culturel Armorica, à Plouguerneau. Dans ce lieu s’est joué le spectacle Touline, pièce de Mayeul Loisel, où Odette Picaud a collaboré à la fabrication d’un masque.

Leonor Canales, d’origine espagnole, est installée à Brest avec sa compagnie A Petits pas, arrivée en Bretagne en 2001. L’histoire, telle que la raconte le festival Invisible, dit que les deux femmes se sont rencontrées il y a un an, lors d’un stage de recherche plastique et théâtrale à l’île Cézon. En creusant leurs affinités, elles ont développé l’idée d’une performance, Peau des femmes. Leurs recherches traduisent les voyages à travers la vie qui s’inscrivent sur la peau et créent des strates : comment transcrire les différentes peaux qui constituent l’histoire de chacune. Ambiance sonore et musicale : Patrice Elégoët

Dans la même soirée intitulée « Bidule », le festival Invisible propose le concert Géomètries avec Gaël Gittard (voix vielle à roue, bandes magnétiques), et Miha Trifa (voix, bandes magnétiques) et une conférence du professeur Achille Berthou-Surtout (Achille Berthou).

Odette Picaud Leonor Canales