C’est en 1968 que Nicole Cochereau-Guillemet a commencé à peindre. La galerie Les Ateliers du Faouët lui consacre une rétrospective. Passionnée par les mondes magiques, l’onirisme, Nicole Guillemet figure des rêves, des paysages hallucinés, des monstres issus de l’imagination de l’écrivain Howard Phillips Lovecraft, des animaux-esprits inspirés par un autre écrivain américain, Carlos Castaneda… Les arbres ou le sol sont percés de trous noirs parfois dentés, les motifs celtiques sont récurrents. Exaltée ou effrayante, cette exploration surnaturelle refuse le flou et les fondus, préfère un trait net, un style illustratif, comme attentif à reproduire des images ressenties physiquement. Nicole Guillemet est venue de Paris il y a une quinzaine d’années s’installer au Faouët où elle continue à peindre 5 heures par jour. L’exposition sera renouvelée en septembre avec des œuvres inspirées par ses voyages en Inde. Place des Halles, du vendredi au dimanche, de 14 h à 18 h.