A Hennebont, jusqu'au 29 juillet

Il est question de la nature, dans cette exposition proposée par l’artothèque Pierre Tal-Coat, à travers du bois ou du papier de riz pyrogravé, des panneaux de particules assemblés pour former un arbre, des maquettes de paysages, d’explosions…

Nicolas Desverronnières (voir son compte insta) semble papillonner autour de son sujet anthropologique : qu’est-ce que les hommes perçoivent de la nature, ce qui conduit à s’interroger sur les représentations de l’espace (la maquette en bois d’un paysage décomposé), les étranges photos aériennes ou de forêts qu’évoquent les pyrogravures, belles et un peu inquiétantes, les images d’explosions qui renvoient aux destructions de montagnes en Virginie-occidentale pour extraire du charbon, les dessins d’échafaudages en bois portant des roches en équilibres… L’ensemble constitue une promenade hétéroclite qui met en relief la contrainte humaine exercée sur le milieu naturel, mais montrée sans brutalité, comme dans un jeu innocent où l’on s’attacherait à conserver des formes et des couleurs agréables, où l’on reconstitue des images de la nature avec des déchets de meubles… Le titre de l’exposition, Firestone Peak, traduit cette idée de parc d’attraction où l’on ferait divertissement avec les objets produits par notre égarement dans le monde.

Né en 1988, Nicolas Desverronnieres est diplômé de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne à Lorient en 2014 où il vit et travaille. Depuis 2016, il développe le collectif Pyrite avec Sylvain Le Corre. Visite commentée par l’artiste le 3 juin à 17h.

Nicolas Desverronières
Nicolas Desverronnières
Nicolas Desverronnières
Ciels ardents
Nicolas Desverronières
Terres brûlées