Du 7 au 16 avril à Rennes

La création bretonne est à l’honneur au festival Mythos. Il y a de l’engagement. On attend le deuxième opus de la « trilogie des monstres », de Nicolas Petitsoff et Denis Malard, Comment avouer son amour quand on ne sait pas le mot pour le dire ?, et la nouvelle pièce de Marine Bachelot Nguyen, Nos Corps empoisonnés, qui parle de l’agent Orange dans la guerre du Vietnam. Mythos est aussi l’occasion de voir des créations récentes : Muesli, du collectif Aïe Aïe Aïe, Howl 2122, de la cie La Dude (Laure Catherin) ou Sirènes, de la Cie 52 Hertz. Le festival donne  une nouvelle chance à ceux qui n’ont pas encore vu Désobéir, la décapante séance d’émancipation signée Julie Bérès (Les Cambrioleurs), qui tourne avec succès depuis 2019. C’est enfin la découverte de projets prometteurs, comme L’Eclipse, du collectif Bajour, comme la rencontre du chanteur Sylvain Giro avec le conteur Nicolas Bonneau pour Les Disparus de Nantes, sur l’affaire Troadec, mais aussi Najoua Darwiche, conteuse et autrice installée à Nantes avec sa compagnie Le Lapin blanc qui prépare rien moins qu’un manuel de survie dans un monde violence avec Je suis Sheherazade.

Mythos
Désobéir, Cie Les Cambrioleurs, Mythos