A Saint-Connan, jusqu'au 17 septembre
La galerie Livandour, en face du Musée de la Résistance, accueille un rétrospective de la photographe nantaise Marie-Louise Bréhant. On y voit les multiples facettes de ses recettes poétiques. La matière première est le végétal (feuilles, fruits, champignons, tiges, arbres…) qu’elle met en œuvre à travers une variété d’expérimentations aux noms étranges : mordançage, chimigramme, cyanotype, gomoïl… L’exposition la montre tout autant passionnée par la précision graphique des cristaux et des fibres que par les fondus de couleur, au cœur de la matière. Ses résultats la rapprochent de la gravure ou la peinture, avec des recherches abstraites et elle s’intéresse aussi à la figuration des compositions végétales, s’amusant même à suggérer des archétypes ou des formes spectrales révélées par la magie des traitements chimiques. Née en 1920 à Nantes, décédée en 2019, Marie-Louise Bréhant aurait aimé, paraît-il, être chimiste et l’exprima à travers la photo. Elle fonda la MJC de Saint-Herblain avec son mari en 1962. Le 8 juillet, atelier photo animé par Thierry Leroux, le 15 juillet, atelier gravure animé par Serg Gicquel, commissaire de l’exposition.
