La vie d'une noble au XVIIè

La découverte de la tombe de Louise de Quengo, en 2014, lors des fouilles du Couvent des Jacobins, à Rennes, a donné lieu à de nombreux articles de presse. Le corps de cette noble Bretonne du XVIIe siècle, morte en 1656, était resté conservé dans son cercueil de plomb et offrait aux chercheurs la possibilité d’un grand nombre d’analyses. Le livre publié cet automne par les Presses universitaires de Rennes (Louise de Quengo, une Bretonne du XVIIe siècle, Archéologie, anthropologie, histoire) retrace cette recherche qui combine des aspects romantiques (l’échange du cœur de Louis Quengo dans sa tombe avec celui de son mari, mort quelques années plus tôt) avec une approche scientifique multidisciplinaire. Un chapitre s’attache par exemple à l’alimentation de la noblesse de cette époque à travers l’analyse isotopique des éléments trouvés dans les dents et les os. L’ouvrage a été réalisé sous la direction de Rozenn Colleter, Éric Crubézy et Daniel Pichot.

 

Couverture du livre Louise de Quengo