Le théâtre de Guillaume Lambert à Quimperlé les 26 et 27 août,
à Séné le 10 septembre.

En 2020, Guillaume Lambert a séjourné pendant cinq mois sur l’île Amsterdam (sud de l’Océan indien) accueilli par les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) et la Direction des affaires culturelles de La Réunion pour mener une recherche artistique théâtrale. Il a intégré une communauté de vingt-cinq personnes qui se consacrent à la recherche et la conservation de l’île classée réserve naturelle. Il en est revenu avec le projet du spectacle présenté ce week-end au festival les Rias. C’est un monologue avec musiciens où Guillaume Lambert utilise des drapeaux comme personnages pour raconter sa traversée vers la Réunion jusqu’à cette île du Grand Sud, l’île sans nom, puis, « Autour d’un volcan sonore », il présente les différents peuples de l’île qui ont leurs étendards, leurs histoires et leurs rituels, jusqu’à une déambulation pour un bouquet final qui symbolise le retour au continent. Le tout dure près de trois heures, en extérieur, avec deux entractes et dégustations. Guillaume Lambert dit vouloir explorer la notion de « théâtre-paysage », où le jeu de théâtre permet au paysage de jouer autre chose que son rôle. Grâce à l’imaginaire partagé lors d’une cérémonie, un pré, un champ de foire, le bord de l’eau, ou une réserve naturelle jouent ainsi un océan, une île, un volcan… L’auteur et metteur en scène de théâtre Guillaume Lambert, né en 1992 a créé en 2017 Où va ma rage, en 2018 Petits effondrements du monde libre, en 2019 Mes parents morts- vivants, une fête funéraire (Lyncéus Festival, Binic). En parallèle, il travaille avec des metteurs en scène comme Joël Pommerat, Jean Ruimi, Caroline Guiela Nguyen. La compagnie L’Instant dissonant est basée à Bécherel (Rennes métropole).

L’équipe du spectacle comprend Zelda Bourquin, comédienne et dramaturge ; Lise Crétiaux, costumière et plasticienne ; Gauthier Ronsin, musicien, éclairagiste et forain ; Olivier Brichet, scénographe et créateur son.

Guillaume Lambert L'Ile sans nom