Une fresque et un cabinet de curiosités créés par les bénévoles de La Carrée

Les journées du patrimoine ont levé le voile sur la réhabilitation du lavoir de Pontaniou, dans le haut de la vieille rue de Saint-Malo. Vers 18 heures, dimanche 18 septembre, Eric Jolivet mettait la dernière main à la fresque de la fanfare pittoresque, reprenant l’œuvre créée en 1930 par le peintre Pierre Péron dans la gare de Brest (disparue aujourd’hui). Ce n’est qu’une des réalisations des bénévoles de l’association La Carrée qui, en convention avec la municipalité, investissent le lavoir pour en faire un lieu culturel. Un côté du lavoir se prête à l’accueil d’expositions, l’autre, avec ses bassins ouverts et pouvant être mis en eau, préserve l’endroit où travaillaient les lavandières. « Le plus grand lavoir de Brest, peut-être même du Finistère et qui a servi jusqu’au début des années 90 », souligne Eric Jolivet par ailleurs professeur d’arts plastiques à Brest. On pouvait cette année, voir la loge de la gardienne rénovée, à force d’huile de coude, et transformée en cabinet de curiosités où sont exposés des meubles, objets, bibelots, peintures, gramophone, instruments de musique du Brest d’autrefois. Poursuivant son objectif de valoriser la culture populaire brestoise, le collectif La Carrée est aussi engagé dans un projet de restauration d’une des bâtisses de la rue de Saint-Malo (au n° 25). Sélectionné pour un financement au titre du budget participatif de la Ville de Brest 2020, ce chantier a été retardé pour des raisons techniques. L’association édite aussi des livres. Vient notamment d’être réédité A Recouvrance, livret dédié à l’œuvre de Pierre Péron, avec des reproductions de gouaches et de l’histoire du pauvre Jean Quéméneur par Henri Ansquer, illustrée par Pierre Péron.

 

La Carrée Lavoir Pontaniou