A Morlaix, jusqu'au 27 mai

Ces sculptures textiles sont des personnages dépositaires d’histoires imaginées par Karine N’Guyen Van Tham ; aventures, drames qui se sont matérialisés sous la forme d’une pièce de vêtement et d’un poème. Les sculptures exposées à la galerie Le 6, renvoient à l’univers asiatique, avec coiffes, cottes de maille et tuniques. L’artiste fabrique tout, à partir de fil de lin et de soie. Elle tisse, teint, coût, assemble et vieillit les textiles qui paraissent avoir réellement « vécu ». Elle veut retrouver dans ces confections la charge émotionnelle de mémoire que portent des vêtements d’un aïeul ou liés à un épisode historique familial. Par extension, elle invite à envisager des sculptures textiles comme « objet frontière » faisant lien entre l’homme et son environnement. Installée à Saint-Servais, Karine N’Guyen Van Tham (voir son site) a suivi l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée et a commencé son apprentissage de tisserande en autodidacte en 2014. L’exposition à la Galerie 6 permet aussi de découvrir les gravures de Marianne Laes qui a son atelier à Saint-Pol de Léon. Nous y reviendrons. 

Karine N'guyen Van Tham3
Karine N'guyen Van Tham
Karine N'guyen Van Tham