A Guern le 4 juin, à Vannes le 11 juin, à Saint-Brieuc le 18 juin

Kaolila est l’un des groupes attendus à la fête anniversaire de l’auberge Aux Anges, à Guern (fête des « Gros dix ans » les 4, 5, 6 juin aux serres de Coët Henven). Kaolila est un groupe féminin formé par Marion Guen, Arzela Abiven, deux chanteuses percussionnistes qui ont rassemblé autour d’elles Hélène Brunet, Nicola Hayes et Danielle Titley, cette dernière ayant désormais quitté le groupe, tandis que Faustine Audebert l’a intégré. Elles composent et chantent en breton des créations blues, rock, musique du monde… Cette ouverture aux musiques d’ailleurs se retrouve chez toutes ces chanteuses et musiciennes rompues à la pratique des traditions bretonnes : Faustine Audebert formée au jazz et au classique, la violoniste Nicola Hayes, australienne d’ascendance anglo-grecque, la guitariste Hélène Brunet qui pratique aussi bien en jazz qu’en trio rock avec Nolwenn Korbell et Stéphane Kerihuel, en festoù-noz avec Nolùen le Buhé et Yuna Léon, et en duo avec le guitariste Yann Le Gall… Leurs textes en breton sont écrits par Gégé Gwenn (père de Marion). Ensemble, elles proposent une vision transgressive des musiques trad et des blues du monde, ce qui a inspiré ce titre Sorserez (Sorcières) et le slogan du groupe « Merc’hed omp d’ar sorserezed n’hor ket deuet a-benn da leskiñ » (« Nous sommes les petites-filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler« ). Dans la vidéo ci-dessous, leur musique fait ressortir de façon dramatique les regards perçants des femmes et des enfants dans les extraits d’un documentaire de 1971 intitulé Sorcellerie dans le Berry.

Kaolila photo Stéphane Lavoué
Kaolila, photo Stéphane Lavoué

Dans le même style, vous aimerez aussi

Roud vient de sortir, album d'E-Leizh, formé par Pierre Stéphan, Ronan Le Dissez, Stéphane Foll et Yangireg Le Bars.

The Wacky Jugs, formation bretonne de blues traditionnel, vient de remporter la finale du concours international IBC à Memphis.

Le duo Pichard-Vincendeau, très connu du circuit des fest-noz sort l'album Nocturnal Alchemy où l'on est bien loin du son breton « trad ».