Concerts à Saint-Dolay, le 9 juin, à Paris le 14, à Bégard le 7 juillet, à Plougasnou le 1er août, à Pleumeur-Bodou le 6 août, à Trédrez-Locquémeau le 10. Gwiad, titre en breton de l’album pour dire tissu ou toile, traduit ce tressage serré de mélodies où la trame bretonne, irlandaise parfois, se croise avec la chaîne du monde. Il y a de la danse et de la joie, mais aussi de la gravité chez le flûtiste Jean-Luc Thomas et le violoniste Gabriel Faure. Le flûtiste raconte que l’idée est née à l’époque où il collaborait avec le Théâtre équestre Zingaro, en novembre 2019 : « Nous avions passé une soirée de soutien avec Danyèl Waro et Ann O’aro autour de Cédric Herrou et je m’étais dit que ce serait bien de faire quelque chose aussi en Bretagne sur l’accueil des exilés. Peu après j’ai été appelé pour un fest-noz de soutien. Gab m’a dit oui tout de suite. » Monté en janvier 2020, le duo a été interrompu par la crise covid. Peu à peu il a intégré des expériences de voyages à son répertoire. Un séjour à Calais avec les réfugiés a apporté un morceau soudanais. On y trouve aussi du forro ou une valse pour l’Ukraine, composée par une élève de Jean-Luc Thomas, lors d’un stage dirigé en Pologne, quand les réfugiés arrivaient d’Ukraine. Enregistré à la médiathèque de Rostrenen, le disque sert de base au concert du duo qui continue aussi à tourner en fest-noz. A suivre sur drubretagne.bzh [photo Eric Legret]