Ce nouveau festival choisit le thème de l’urgence et place la photo comme un art influencé, voire engagé, par les crises qui agitent le monde : dérèglement climatique, déclin de la biodiversité, déséquilibres économiques et sociaux, problèmes sécuritaires, conflits internationaux… Les artistes (liste sur le catalogue de Glaz) sont exposés dans 13 lieux à Rennes, ainsi qu’à Lannion et Liffré. Quant aux artistes de Bretagne, point focal de Dru, on les trouvera autour de Rennes. A L’Aparté, lieu d’art contemporain de Montfort Communauté (Iffendic), Johanna Rocard présente Les Enfant.es du Compost qui interroge les capacités de vie de l’espèce humaine, à la rencontre du nail art, du tuning, du compostage et de l’écoféminisme (jusqu’au 1er décembre). Au Superflux Studio 25 de Bazouges-La-Pérouse, le peintre rennais Guillaume Friocourt s’associe au photographe Denis Bourges pour un examen de mémoire photographique et paysagère qui met en valeur l’idée d’oisiveté (jusqu’au 22 décembre). L’occasion de voir également à Superflux, les images d’Emmanuel Madec, Yves Trémorin, Maël Le Golvan, Muriel Bordier et Cédric Martigny. Ce dernier qui vit et travaille à Saint-Aubin-du-Cormier, présente en plein air et à la médiathèque de sa commune la série de portraits Tous en scène (jusqu’au 30 décembre).

Site du festival.

Parmi les organisateurs de Glaz Festival citons Jean-Christophe Godet, directeur artistique du Guernsey Photography Festival, Sarah Dessaint, responsable du service culturel de l’université Rennes 2, Yves Bigot, enseignant à l’AGR Ecole de l’Image à Rennes et directeur artistique des Editions de Juillet, Lénaïc Jaguin, directeur de la communication des Tombées de la nuit, Sophie Marrey, responsable de L’Aparté, lieu d’art contemporain de Montfort Communauté, le photographe et vidéaste Richard Volante…