La compagnie Kokeshi, engagée dans des spectacles de danse pour le jeune public, poursuit sa quête artistique autour des histoires de femmes. Elle présente une sortie de résidence au théâtre le Dôme de Saint-Avé, en vue de sa prochaine pièce Ronces. La chorégraphe Capucine Lucas y travaille la question du genre, « la quête identitaire des filles de tous âges, en abordant le féminisme à travers des héroïnes, contemporaines ou historiques, réelles ou inventées : les sorcières ». En 2017 la compagnie avait créé Plume qui interroge la place de la femme dans le lien à son enfant, suivie, en 2020, par Les Joues roses sur la place de la femme dans le lien à toutes les femmes qui l’ont précédée. Ronces va porter sur que représente le symbole de la sorcière aux yeux d’enfants d’aujourd’hui : « La Sorcière, personnage constamment réinventé hante l’imaginaire et la littérature, de la petite enfance à l’âge adulte, tour à tour objet de fascination, de répulsion, de transgression, détentrice d’un pouvoir, symbole d’une femme en lutte. Une figure en perpétuelle réécriture. » La création est annoncée le 16 mars 2023 à la Soufflerie, à Rezé (44) et le spectacle reviendra à Saint-Avé le 10 mai.

Implantée à Nantes depuis 2013, la compagnie Kokeshi tisse des fils artistiques dans l’idée de « favoriser la rencontre du jeune enfant et des adultes qui l’entourent avec la danse contemporaine ».

Catherine Lucas, formée au conservatoire de nNantes puis à l’école Rosella Hightower (Cannes) a collaboré avec Karine Saporta, Esther Aumatell, Cie Lo, cie Tamérantong, Group Berth. En lien avec son histoire familiale, elle a été marquée par l’univers japonais, et ces spectacles s’en nourrissent de fait.

I