Un outil de création scénique

A Nantes, décembre a vu l’inauguration de la Libre Usine, bâtiment dans lequel se trouve un grand atelier de création scénique et un studio de répétition, le tout associé au Lieu unique (LU), scène nationale. Situé dans le quartier populaire de Malakoff, il accueillera des artistes en résidence, à commencer cette saison par Guillaume Bariou (Biche prod, Nantes), Marylin Leray (La compagnie LTK-Le café vainqueur, Nantes) qui vient d’adapter le chef d’œuvre de Jack London, Martin Eden, mais aussi la chorégraphe Olivia Grandville qui a créé Débandade en novembre au LU, Alice Dourlen, Jonathan Seilman, Paul Loiseau qui préparent une création musicale en janvier au LU sur le film Sayat Nova, de Sergueï Paradjanov ; les chorégraphes performers Enrico Ticconi et Ginevra Panzetti, Stephen O’Malley
Le 7 décembre a été également annoncée la nomination de Rozenn Le Merrer à la direction de l’École des beaux-arts de Nantes et Saint-Nazaire, tandis que les journalistes de Médiacités révélaient le sauvetage financier de l’établissement par Nantes métropole à hauteur de 38 millions d’euros (beaucoup plus que le coût du controversé projet « Héron »).
Le même jour, un petit groupe d’activistes religieux parvenaient à empêcher la tenue d’un concert de l’artiste suédoise Anna von Hausswolff qu’il jugeaient trop profane pour être donné dans l’église Notre-Dame-du-Bon-Port, malgré l’avis favorable des autorités catholiques locales.

Martin Eden (photo Jérôme Blin)
Martin Eden, création de Marylin Leray au LU
Débandade Olivia Grandville (photo Cesar Vayssieh)
Débandade, d'Olivia Grandville (photo Cesar Vayssieh)

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