C’est un peintre sous l’influence de l’arbre que l’on rencontre à la galerie Cécile Loiret, avec l’exposition Jacques Le Brusq titrée « Ici et là, ce lointain si proche ». Une peinture qui aurait abandonné l’intention de dominer son sujet. Les toiles sont saturées de nuances de verts, jusqu’à l’obscurité. Elles imposent cette présence étrangère, vaguement menaçante, en tous cas indifférente à notre quête de détails, de formes, de variétés. Jacques Le Brusq vit et travaille à Nantes. Né en 1938 à Rennes, il a animé, entre 1970 et 1977, le centre d’art La Cour de Bovrel, à Saint-Guyomard. Il a enseigné à l’école des beaux-arts de Rennes, de 1973 à 2000. De passage à Vannes, on peut aussi s’offrir un choc de contraste avec les étonnantes photos de forêts de Didier Goupy, au Kiosque, jusqu’au 20 novembre. 

Citation de Jacques Le Brusq extraite du catalogue : « La peinture est imprévisible. La peinture, il faut la faire, mais surtout, il faut la laisser faire… Quand je peins, je ne cherche pas à savoir ce que je fais. Je dirais que « ça peint », plutôt que « je peins ».

Présentation de l’exposition par Cécile Loiret : « L’évènement « Ici et là, ce lointain si proche »  souhaite montrer les différentes approches du paysage par Jacques Le Brusq en partant d’abord de l’arbre et des paysages de Beauce pour évoluer vers un vert plus sombre, allant vers des nuances de bruns. Seize tableaux sur les cimaises, huile sur papier ou sur toile pour les plus grands formats ; une exposition épurée pour mieux apprécier la force et la présence de chaque œuvre. »